Oui, vous pouvez faire une demande même si vous êtes mineur. Cependant, votre représentant légal (parent ou tuteur) doit être d’accord. Assurez-vous de discuter de votre situation avec eux et de les impliquer dès le début. Si vous avez des questions, contactez le SEJURE pour obtenir de l’aide.

La confidentialité est une priorité dans le processus de justice restaurative. Les entretiens sont menés dans un cadre sécurisé et privé. Les informations partagées ne seront pas divulguées à des tiers sans le consentement des parties, sauf si la loi l’exige (mineurs + non-assistance à personne en danger).

La durée d’un processus de justice restaurative varie d’un cas à l’autre. Ce qui est certain, c’est que la communication n’est jamais improvisée. Nous prenons le temps de bien préparer les deux parties, en fonction de leurs attentes, pour garantir que le processus se déroule dans les meilleures conditions possibles.

Avant toute chose, vous rencontrerez les professionnels qui vous expliqueront le processus et répondront à toutes vos questions. Le travail se concentre principalement sur des entretiens individuels où vous serez seul avec les facilitateurs. Une fois que l’autre partie aura été contactée et exprimé un besoin de communication, les facilitateurs prépareront chacune des parties individuellement pour cette communication, sans obligation de rencontre directe. Si une rencontre est demandée par les deux parties, elle sera soigneusement préparée dans les moindres détails.

Le SEJURE ne se limite pas à répondre aux attentes des personnes directement concernées par l’infraction. En effet, une infraction peut avoir un impact sur un cercle plus large de personnes, telles que la famille, les amis ou les témoins. Notre approche prend en compte ces dimensions, afin de permettre à toutes les personnes affectées de trouver un espace pour s’exprimer.

Oui, la justice restaurative peut être adaptée à ces situations si les parties acceptent et si la sécurité est garantie. Le SEJURE évaluera si cela est approprié pour chaque cas.

Oui, vous pouvez utiliser la justice restaurative même si aucune poursuite n’a été engagée ou si l’affaire est classée sans suite ou il y a prescription des faits. Cela peut aider à obtenir des réponses, une forme de réparation malgré l’absence de poursuites judiciaires.

Oui, cela peut commencer à tout moment : avant, pendant ou après le procès. Ce processus complète le système judiciaire, mais ne le remplace pas. Si les parties conviennent d’une communication ou d’un accord, les résultats peuvent être communiqués aux autorités judiciaires seulement avec l’accord des deux parties.

Les services offerts par le SEJURE sont entièrement gratuits pour tous les individus.

Pour faire appel, vous pouvez appeler le +352 27 48 34 64, envoyer un e-mail à sejure@mediation.lu ou nous écrire à l’adresse 87, route de Thionville L-2611 Luxembour . Nous serons heureux de vous aider.

Il est faux de penser que ce service est uniquement destiné à demander ou recevoir des excuses. Bien que les excuses ou le pardon puissent être des attentes pour certaines des parties, il n’est absolument pas nécessaire de vouloir s’excuser, d’obtenir des excuses ou de les accepter pour participer au processus. Le contenu de la communication est déterminé par les participants eux-mêmes. Les émotions négatives, comme la colère et l’incompréhension, ont aussi toute leur place en justice restaurative. Le but n’est pas de parvenir à un accord ou de trouver un terrain d’entente.

Oui, vous pouvez. En contactant le SEJURE, vous serez uniquement mis en contact avec un facilitateur qui vous expliquera le processus. Si vous le souhaitez et si l’autre personne est d’accord, le facilitateur évaluera si la communication est possible et vous y préparera. La rencontre n’est pas obligatoire ; vous pouvez échanger par lettres ou vidéos si cela vous convient mieux.